Cyril, c’est l’entrepreneur qui adore apprendre. Des leçons de vie au développement d’une entreprise, il n’y a parfois qu’un pas. C’est ce que tu vas apprendre dans cette interview, et Cyril va d’ailleurs t’apprendre comment prendre du recul pour mieux tirer profit de chaque situation.
Qui était Cyril enfant ?
Cyril se souvient d’avoir été un enfant agité, turbulent en manque d’attention de ses parents.
Cyril éprouvait une grande envie de liberté, très taquin envers ses parents.
A l’école, il était plutôt sage, très content d’apprendre, de créer, de rédiger.
Il a toujours aimé le sport, quitte à prendre des risques pour apprendre encore et encore comme au skateboard qui lui a appris la persévérance !
Petit, il aurait aimé être policier ou encore musher pour être au contact des animaux. C’est un métier qu’il voit toujours comme un rêve éloigné.
Il savait qu’il ne voulait pas d’un métier avec de grandes plages horaires, pour profiter des moments en famille.
Il ne comprenait pas pourquoi son père passait autant de temps au travail et ne réalisait pas tout ce que cela signifiait.
Qui est Cyril ?
Aujourd’hui Cyril travaille sur l’affiliation pour les grandes marques. Il a également une régie d’affiliation, une plateforme de media mailing.
Portrait de l’entrepreneur
Cyril a suivi des études de vente et c’est un prof qui lui a permis de tester ses compétences jusqu’à arriver à la création d’un système e-learning.
Ensemble ils ont démarché des écoles avec ce système de notation et de correction orthographique jusqu’à une mésaventure qui l’a stoppé dans ce projet… la première désillusion entrepreneuriale, comme celle qu’on connait tous à un moment donné !
Ses différentes expériences lui ont permis de comprendre l’importance de savoir s’entourer pour mener à bien un projet.
Par la suite, il a fait croire à ses parents qu’il continuait en licence pour garder son appartement alors qu’il essayait de mener à bien ses projets.
Il lui est arrivé de commencer certaines choses et de ne pas aller jusqu’au bout : il n’avait pas besoin de devenir expert mais d’avoir des bases solides. Ses parents s’en souviennent encore !
Quelques années plus tard, il a créé une sorte de monnaie virtuelle qui permet de régler des services entre les personnes. Ce projet s’arrête le jour où l’un des membres de l’équipe a essayé de s’approprier l’ensemble du business.
En parallèle, il travaillait en tant que commercial et cette expérience ne l’épanouissait pas du tout car il avait l’impression d’arnaquer et d’être arnaqué.
Ces différents échecs lui ont permis de se construire et de devenir l’entrepreneur à succès qu’il est aujourd’hui.
Comment vit les échecs ?
Cyril a d’abord eu l’impression que les échecs se répétaient, alors qu’il avait le sentiment que ses idées étaient bonnes.
Garder confiance en soi et persévérer est la clé de la réussite. Ne pas laisser les autres profiter de ses idées et faire trop vite confiance est indispensable.
Ces arnaques lui ont permis de comprendre que croire en ses projets ne suffit pas et que l’échec n’est pas une fatalité.
Comment Cyril arrive à prendre du recul sur certaines situations
Cyril fait partie des personnes qui ont de l’empathie sur qui on s’appuie parfois un peu trop.
Comme quand on est jeunes, lorsqu’on débute dans l’entrepreneuriat, on a tendance à vite faire confiance.
Il conseille de travailler, d’approfondir, de tester un maximum de choses pour gagner en expérience et savoir prendre du recul plus facilement.
Pour Cyril, avoir de l’empathie peut être une faiblesse mais si on sait s’en servir, elle peut être une véritable force.
Sa méthode d’organisation
Cyril a besoin de faire les choses avant de pouvoir les déléguer, cela permet de comprendre chaque étape de son business.
Il n’a pas d’agenda, ni de listes de tâches, ni de routine : il déteste tout ce qui est normé et/ou chronométré.
Lorsqu’il recrute quelqu’un, il attend de la loyauté, de la ressemblance, du respect puisqu’il va lui apprendre ses méthodes.
Il n’a aucun problème à remettre en cause sa méthode ou son management mais jamais son produit. Si ce dernier fonctionne, c’est qu’il y a un problème avec la personne et il faut lui permettre d’être à l’aise avec le produit ou que le recrutement n’a pas été bon.
Il est fier de son équipe, d’avoir recruté les bonnes personnes, qui savent se débrouiller et anticiper les problèmes pour lui permettre de se consacrer à d’autres tâches.
Cyril n’a pas de journée type : il reste flexible pour faire face aux gestions de crise et développer ses idées.
Selon Cyril, il est important de remettre en cause ce pourquoi on fait les choses : cela permet de trouver un sens à son quotidien… un véritable trait du mindset d’entrepreneur.
Quel super pouvoir il aimerait !
S’il le pouvait, Cyril choisirait d’avoir une capacité d’apprentissage illimitée et rapide.
Les pépites
Dans chacune de mes interviews se cachent de nombreuses pépites. Voici les meilleures de ma rencontre avec Cyril :
- J’ai toujours aimé apprendre et créer apprendre quelque chose de personnel et utile.
- Il n’y a pas vraiment eu de déclic : il y a un saut dans le vide, des évidences, de l’apprentissages.
- Ce n’est pas parce que tu as une idée que tu peux faire cavalier seul : c’est l’équipe qui a créé le projet qui en va faire la réussite.
- Il faut garder confiance en te disant que peu importe ce qui se passera, tu es ta propre sécurité.
- Même si tu fais des choses sans rien attendre en retour, il arrive un moment où tu as besoin d’avoir un retour.
- Il faut tester un maximum de choses le plus rapidement possible pour gagner en expérience.
- Quand un salarié vient me voir pour me présenter un problème, il me présente 3 solutions : ça les pousse à réfléchir et gagner en autonomie.
- Toutes les semaines je demande à mes salariés de prendre du recul et de savoir où ils ont perdu 80% de leur temps car il n’y a que 20% du temps qui fait 80% du chiffre.