Etre avant-gardiste n’est pas un frein pour entreprendre. L’idéal est de savoir comment lancer un projet et l’adapter aux besoins d’un marché. Jean François te démontre dans cette interview comment être à l’écoute des besoins pour savoir si ton projet est prêt à être lancé et que tu peux très bien cumuler plus activités ! Si tu hésites parmi plusieurs projets, cet épisode devrait faire écho en toi !
Qui était Jean François enfant ?
Jean François se décrit comme étant éveillé, très bon élève en étant parmi les premiers de la classe jusqu’au début du collège.
Très tôt il voulait faire partie des meilleurs, une valeur que sa maman lui a inculqué très jeune.
A l’adolescence, il a un peu perdu son envie d’être le meilleur et se consacre un peu plus aux amis… comme bon nombre d’ados.
Il était dynamique, rebelle et s’intéressait à plein de domaines… ça ferait presque penser au mindset d’entrepreneur !
Il a profité du business de son père dans l’informatique pour revendre du matériel à son collège et à des profs pour se payer un graveur de CD. L’âme de l’entrepreneur est arrivé très jeune !
Jean François a toujours été fasciné par tout ce qui touche à l’informatique et a effectué ses études dans ce domaine : il a tout de suite perçu le potentiel de cette thématique. Entrepreneur et visionnaire !
Sa vision de l’évolution d’Internet
Pour Jean François, l’accès à internet sera universel à très haut débit et à bas prix si les projets d’Elon Musk et d’Amazon aboutissent.
Cet accès facilité favorisera l’accès à Internet et la fin des zones blanches, pour pouvoir de travailler de n’importe où.
Par l’évolution d’Internet, Jean François imagine alors l’explosion du nombre d’indépendants qui vont privilégier un cadre de vie et le télétravail.
L’intelligence artificielle dans le domaine de la traduction permettra de consommer et vendre des produits dans n’importe langue, ce qui signifie potentiellement le déclin du métier de traducteur.
Qui est Jean François ?
Jean François a plusieurs activités : prof de yoga, auteur, speaker
Il a une entreprise dans le marketing digital depuis 2008 grâce à laquelle il organise des évènements.
Il donne également des conseils aux entrepreneurs pour les aider à mieux exploiter leur potentiel.
En 2013, son second business est axé sur le yoga et démocratiser cette discipline, notamment avec des offres en ligne.
Aujourd’hui il gère toujours ces 2 activités… Jean François est le parfait exemple de l’entrepreneur slasheur !
Portrait de l’entrepreneur
Des livres, des rencontres, des évènements l’ont mené vers l’entrepreneuriat.
Il a consacré une partie de sa première paye à la publicité de son blog pour le faire connaître en pensant que les résultats ne seraient pas présents. A sa grande surprise, il a eu quelques résultats !
Il a quitté le salariat parce qu’il trouvait que l’évolution professionnelle était trop longue alors qu’il voyait le plein potentiel de l’entrepreneuriat en ligne.
Son expérience dans le marketing en ligne en tant que salarié lui a permis d’acquérir des compétences qu’il a ensuite exploité en se lançant à son compte.
La gestion de l’échec par Jean François
Sa vision avant-gardiste l’a parfois mené à l’échec mais il en tire toujours des leçons. Le mindset d’entrepreneur dans toute sa splendeur !
L’échec fait partie de l’entrepreneuriat et Jean François n’hésite pas à dire que lui-même en a fait l’expérience plusieurs fois sans pour autant se décourager.
Pour Jean François, la France n’a pas assez d’ouverture d’esprit par rapport à l’échec par rapport aux Etats-Unis, ce qui expliquer que certaines personnes n’osent pas se lancer.
Comment savoir si une idée peut être exploitée ou pas à l’instant T
Lancer un projet dépend de nombreux facteurs et il n’est pas toujours facile de savoir que c’est le bon moment de se lancer.
Jean François conseille de préparer un produit et d’attendre que le marché soit vraiment prêt à l’accueillir.
Certains éléments extérieurs peuvent avoir un impact que l’on n’aurait pas soupçonné sur un business, il faut savoir s’y adapter.
Pour Jean François, savoir être à l’écoute du marché est indispensable et observer les comportements dans d’autres pays peut permettre d’anticiper que les tendances.
Les blocages de Jean François dans sa vie d’entrepreneur
Comme beaucoup d’entrepreneurs, Jean François n’a pas toujours réussi à travailler sur son business comme il l’aurait fait pour celui de ses clients.
Il conseille de s’entourer de personnes dans la même dynamique pour s’entraider et évoluer plus rapidement.
Des personnes dans la même recherche d’objectifs peuvent s’apporter des regards extérieurs pour trouver des solutions ensemble.
Pour Jean François, il est primordial d’être dans le meilleur état possible pour poser des intentions et être pleinement aligné dans son business.
Jean François a besoin de jongler entre différentes thématiques, d’où le fait qu’il gère maintenant plusieurs business.
Sa vision de l’entrepreneuriat
Au début il s’imaginait devenir millionnaire mais a fini par être déçu quand il a pris du recul par rapport à ses résultats et son investissement personnel.
Sa vision des choses a changé à partir du moment où il a réalisé que ce qui l’anime et l’impact de ce qu’il fait sur les aux autres.
Jean François préfère laisser une trace et un impact plutôt que de brasser des millions…comme beaucoup d’entrepreneurs !
Quel super pouvoir il aimerait !
Jean François choisirait l’ubiquité pour être présent auprès d’un maximum de personnes en même temps, à travers différents endroits !
Les pépites
Comme dans chacune de mes interviews, tu trouveras de nombreuses pépites. Voici les meilleures de ma rencontre avec Jean François :
- Je pense que 2 gros game changer vont arriver : l’accès internet très haut débit pour pas cher et l’explosion des indépendants. La deuxième chose serait l’intelligence artificielle et la traduction en temps réel qui permettra de consommer des produits dans n’importe quelle langue, et donc de les vendre n’importe où sans avoir à les refaire.
- Quand je n’ai pas de sens dans ce que je fais, je m’éteins.
- L’entrepreneur, c’est aussi celui qui sait identifier les trous dans la raquette, les endroits dans les marchés où les solutions ne sont pas les bonnes ou pas suffisantes et qui sont capables de comprendre les besoins du marché.
- Si une grande boite me fait confiance pour développer le marketing, il peut surement y en avoir d’autres et développer une activité de services.
- Je pense que dans tout ce que j’ai fait, j’ai plus de fails que de réussite mais les quelques réussites que j’ai eu ont vraiment compensé tout le reste.
- Il faut être pas trop en avance : si tu dois évangéliser tout un marché, ça peut être compliqué.
- En tant qu’entrepreneur il faut être capable de rebondir, de réagir et se réinventer.
- Il faut toujours garder à l’esprit que les gens peuvent avoir des perspectives enrichissantes, quel que soit leur niveau.
- J’ai la croyance que la vie t’apporte ce que tu lui demandes donc il faut être très clair sur ce que tu demandes à la vie.
- Ce qui me motive aujourd’hui, c’est de me dire que j’aide les gens à aller mieux.